Je vous raconte ce projet 'tresses multiples' de ma fille ?
Ça commence par une envie de tresses (ma fille).
Mais alors pas 1, ni 2, ni même 3 comme j’aurais pu l’imaginer, naïve que je peux être (moi).
Mais tout plein (ma fille).
Enfin, le PLUS possible (ma fille).
J’essaye de cerner ce que 'le plus possible' peut vouloir dire dans la tête de ma brunette. Et je comprends très vite que 'le plus possible' est un nombre à deux chiffres, et qu'il va falloir ajuster le chiffre de la dizaine (moi).
Je m'attèle à négocier le nombre de tresses, mais échoue très vite à trouver un consensus en-dessous de 30 tresses (moi). Ai-je prononcé 30 ??? Très bonne négociatrice ma fille.
Alors c'est parti.
Soupirs (moi).
Première étape, on rassemble tous les petits élastiques qu'on trouve (ma fille et moi).
J’en subtilise au passage quelques-uns pour réduire le nombre de tresses (moi, j’avoue)
Des élastiques que nous croyions perdus réapparaissent comme par magie (ma fille, la magicienne).
Je brosse bien ses cheveux (moi). Autant me faciliter le travail au maximum.
L’une se cale confortablement dans un fauteuil, avec un livre (ma fille).
L’autre respire profondément et s’attaque à entremêler les cheveux, entremêler les cheveux, entremêler les cheveux, entremêler les cheveux x 32 fois (moi).
Je vous passe l’épisode où elle ressent un besoin urgent d’aller se chercher à boire, car se faire coiffer, cela donne soif (ma fille), et où je la suis en tenant désespérément le bout d’une tresse inachevée, la 24ième tresse (moi).
Encore quelques tresses plus tard, encore quelques pages – pardon – chapitres lus plus tard, nous y voilà.
Elle se regarde dans le miroir, tourne la tête à gauche, tourne la tête à droite, agite la tête plus fort tout en se regardant (ma fille).
Moment de silence (moi).
J’attends le verdict avec angoisse (moi).
Ma fille se retourne alors vers moi avec un large sourire. « Maman, j’adore !!! » (ma fille).
Je me sens alors une maman parfaite (moi).
Momentanément. Jusqu'à la prochaine envie de ma fille.
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